L’année dernière à la même époque, je travaillais chez AGF Costa Rica tout en me préparant à un séjour d’une durée limitée chez AGF Ottawa. Je me disais alors qu’il s’agissait là d’une occasion unique dans ma vie.
En décembre dernier, je me préparais à retourner au Costa Rica. J’avais apprécié le temps passé à Ottawa et le travail que j’y avais accompli, mais la vie me réservait autre chose. Toutefois, peu avant de repartir, je me suis vu offrir un poste permanent à Ottawa. Quelle surprise ! Je n’avais jamais imaginé vivre à long terme dans un autre pays, mais c’était une belle opportunité et j’ai accepté.
Cette nouvelle vie a été pour moi un grand changement. Je m’installais dans un nouveau pays et devais m’habituer à un nouveau climat et à de nouvelles coutumes. Des amis du Costa Rica me taquinaient car j’avais décidé de vivre dans un congélateur; vous pouvez imaginer toutes les blagues de mes amis à propos du climat canadien… mais même si je craignais un peu ce grand changement, je me sentais prêt à relever le nouveau défi.
J’ai donc entamé le long processus de ma venue au Canada. J’ai d’abord obtenu mon visa de travail, grâce à l’aide des ressources humaines, trois mois après avoir reçu l’offre de venir travailler à Ottawa. Je croyais qu’une fois ce visa obtenu, le pire était passé. J’ai ensuite obtenu mon permis de travail. Je me disais qu’en arrivant à Ottawa, je trouverais un appartement dans les semaines suivantes et je pourrais commencer ma nouvelle vie. Je me trompais tellement !
Quand je suis arrivé et que j’ai reçu mon numéro d’assurance sociale, je trouvais le processus bien facile, mais j’avais ignoré un détail auquel on ne pense pas toujours. En tant que travailleur étranger, j’ai un statut tout à fait légal, mais un visa de travail ne confère qu’un statut de résident temporaire. Cela occasionne certains inconvénients, car pour obtenir une carte de crédit en tant que résident temporaire, il faut remettre à la banque un dépôt de garantie et que sans carte de crédit, on ne peut pas commencer à bâtir un dossier de crédit.
Au début, je me disais qu’une carte de crédit n’était pas essentielle, même si les banques offrent des conditions spéciales pour les nouveaux arrivants. Je prévoyais épargner de l’argent et bâtir mon crédit plus tard, mais combien j’étais innocent ! J’ai réalisé que sans dossier de crédit, il devenait impossible de trouver un appartement. Sans historique de crédit et en tant que résident temporaire, je représentais pour les propriétaires immobiliers un prospect pas mal moins intéressant qu’une personne possédant un bon dossier de crédit. Pour eux, je n’étais alors qu’un étranger qui à tout moment, pouvait repartir ou cesser de payer le loyer. Je me trouvais dans une situation plutôt difficile. Je n’avais pas réalisé comment il pouvait être difficile pour un non-résident de dénicher un logement et de bâtir son crédit. Heureusement, grâce au soutien du personnel à Ottawa, j’ai pu surmonter ces difficultés.
J’ai finalement trouvé un appartement, j’ai remis le dépôt de garantie pour obtenir une carte de crédit et j’ai finalement commencé à me sentir quelqu’un dans ce nouveau pays.
J’ai appris qu’il n’est pas facile de s’installer ailleurs, même avec l’aide d’AGF. Je me suis rendu compte que l’obtention d’un visa était ce qu’il y avait de plus facile dans le processus.Je suis reconnaissant envers AGF Ottawa pour l’occasion qui m’est offerte et aussi pour l’aide que j’ai reçue quand j’étais au plus bas et que je songeais à quitter le pays en raison des difficultés que je rencontrais. Maintenant, je sais que les choses ne seront pas nécessairement toujours faciles en raison de mon statut de résident temporaire, mais je suis heureux d’être ici et de faire partie d’AGF Ottawa, qui reconnaît ce que je peux apporter à l’entreprise, m’a aidé quand j’en avais besoin et m’accorde sa confiance en tant que membre de l’équipe.