Écrit en collaboration avec Mikaël Kobryn et Stoyan Ivanov
Depuis quelques semaines, deux quarts de travail supplémentaires ont été mis en place dans deux de nos divisions : chez AGF Rebar à London et AGF Steel à Ottawa. Cette nouvelle organisation vient augmenter notre capacité de production en réponse à la hausse de la demande d’acier d’armature.
Mikael Kobryn, Directeur des opérations -AGF Rebar (London) , et Stoyan Ivanov, assistant au contrôle de qualité et à la production– AGF Steel (Ottawa), nous évoquent cette nouvelle organisation.
Quelles sont les implications d’un tel ajout au niveau organisationnel ?
Mikael Kobryn (M.K.). : « La mise en place d’une équipe de soir implique une supervision forte. En effet, le superviseur du soir doit être en mesure d’assurer une coordination sans faille avec le superviseur de l’équipe de jour, en éliminant tout retard inutile dans la fabrication. Il doit également faire de la santé sécurité sa priorité !
L’usine de London fonctionne actuellement avec 6 employés, mais nous sommes en train de recruter de la main d’œuvre. Il est en effet prévu d’augmenter les équipes de jour et de soir pour arriver à un total de 15-17 travailleurs.»
Stoyan Ivanov (S.I) « À Ottawa, le quart d’après-midi/ soir a débuté le 22 juin avec 4 opérateurs. Depuis, l’équipe a encore grandi puisqu’en ce mois d’août nous sommes désormais 7, avec l’intention de faire fonctionner 2 à 3 coupeuses pendant ce nouveau quart de travail.»
Quels sont les défis auxquels vous êtes confrontés ?
M.K. : « À London, les principaux défis résident dans l’embauche et la formation des nouveaux employés dans un laps de temps limité. Il est important que cela se fasse rapidement mais aussi et surtout en toute sécurité ».
S.I « À Ottawa, le défi majeur est lié au fait que l’usine est en plein air. Il a fallu donc composer avec l’éclairage, la lutte contre les insectes et la météo. Pour ne rien aider, nous avons eu une inondation il y a environ une semaine. La pluie était si intense que, dehors, dans la cour, entre les lignes de cisaillement, l’eau nous arrivait au-dessus des genoux.
Malgré toutes les difficultés, je suis extrêmement fier du chemin parcouru, et du niveau de production que nous avons atteint. Nous avons embauché des personnes très jeunes et, grâce à la formation et à l’encadrement du personnel expérimenté, ils feront à terme partie de l’effort continu pour augmenter la production. Mention spéciale à Michael Olstad, notre opérateur de cisaille de l’équipe de l’après-midi, qui s’est surpassé dans ses tâches »